Sarcasme, sarcasme, sarcasme…
Ben non, j’peux tout simplement pas m’empêcher, ça sort tout seul ce matin. C’est comme un surplus de « ça s’peut-tu »
qui me r’monte à la gorge… faut que j’le crache!
Quelques semaines passées, c’était à la suite de la lecture d’un article dans le journal à propos d’un certain restaurant de la région de Moncton, où la direction de l’établissement avait demandé à une maman allaitant son bébé d’aller le faire à la toilette. Au même moment, on nous cassait les oreilles avec le gouvernement Harper et de sa gang de « suiveux » qui eux voulaient rouvrir le dossier concernant le droit du fœtus. Ironique n’est-ce pas, d’un côté on veut lui donner des droits, le considérer comme un être humain et de l’autre, un coup sorti du ventre de sa mère, on aimerait bien qu'on aille le nourrir aux toilettes. Non, mais faite vous une idée! C’est pire qu’un roman, mon amour, je t’aime, mais y'a dé fois, j’t’haie la face comme d'la marde!
Eh bien ce matin, ce sont les commentaires des manifestants pro-vie qui me travaillent les entrailles. On s’entend, je ne suis pas « pour » ni « contre » l’avortement, surtout si celui-ci est pratiqué à la maison avec un support à linge (ce qui serait évité si l’avortement était moins tabou). Je suis pour la liberté de prendre les décisions que l’on pense être le mieux pour nous. Peu importe ce qu’une femme décide de faire lorsqu’elle se retrouve enceinte, ce n’est pas à nous de décider! Après tout, on ne choisit pas ca selon qu’on veuille garder sa taille ou pas, allons donc, donnez-nous un peu de crédit!
Qu’on puisse aussi penser qu’il suffit de donner son enfant en adoption pour régler le problème concernant l’avortement me dépasse. Qu’on ose prétendre savoir mieux que la personne qui se retrouve enceinte (peu importe la raison, les conditions, son statut social, etc.), ce qui est bon pour elle, m'en dresse les cheveux sur la tête! Qu’une femme ayant subi un avortement ait de la difficulté à se pardonner (pour certaine oui, pour d’autre, non), j’en conviens, mais de là à supposer que celles qui donnent leurs enfants en adoption n’y pensent plus et celles qui décident de garder leurs bébés aient la vie facile, helloooooo le monde!
Je n’ai pas subi d’avortement ni ai eu à donner mon enfant en adoption, mais j’ai connu de près des femmes qui ont en subi (don une ayant subit un avortement fait par ma mère, à l'aide d'un support à linge, eh oui), certaines à plusieurs reprises et pour différentes raisons. J’en ai aussi connu plusieurs (surtout de ma génération) qui ont donné leurs bébés en adoption, à noter que je n’ai pas écrit « choisis » parce que pour la plupart, ce n’était pas une question de choix, mais bien d’obligation. Vous en avez tous parmi vous amies, fréquentations, collègues de travail; ce sont des personnes comme vous et moi, ayant dans la tête quelque chose qu’on appelle un cerveau ayant les mêmes facultés que le nôtre, qui ont aussi un cœur aussi gros que n’importe qu’elle autre être humain et qui ont eu à un certain moment de leurs vies, à faire des choix, à prendre des décisions pour leur bien-être et aussi bien souvent, pour celui du reste de leur famille. La plupart ont à garder ce secret de peur d’être jugées.
On a beau prêcher l’adoption comme solution, n’empêche qu’on méprise autant celles ayant eu recours à cette solution que celles ayant « choisi » l’avortement. On méprise aussi celles qui ont décidé de garder et de s’occuper eux-mêmes de leurs enfants. On les méprise encore plus si elles ont recours aux services sociaux. Et le mépris est amplifié si ces mêmes enfants ne sont pas élevés selon nos critères... quels avortons!!! Faudrait peut-être se faire une idée! Sérieusement, si on leur fichait la paix avec nos préjugés, nos croyances religieuses, notre statut social, etc.; c’est déjà assez difficile de se retrouver enceinte lorsque ce n’est pas prévu!
Vous avez eu la chance d’avoir une famille parfaite, d’aller aux études, de vous trouver un travail convenable avec un salaire adéquat, de rencontre l’homme idéal (genre, qui participe aux tâches ménagères), good! C’est beaucoup plus facile d’élever des enfants comme ça. Personnellement, dans de telles conditions, j’en aurais probablement eu une bonne douzaine!
Quelques semaines passées, c’était à la suite de la lecture d’un article dans le journal à propos d’un certain restaurant de la région de Moncton, où la direction de l’établissement avait demandé à une maman allaitant son bébé d’aller le faire à la toilette. Au même moment, on nous cassait les oreilles avec le gouvernement Harper et de sa gang de « suiveux » qui eux voulaient rouvrir le dossier concernant le droit du fœtus. Ironique n’est-ce pas, d’un côté on veut lui donner des droits, le considérer comme un être humain et de l’autre, un coup sorti du ventre de sa mère, on aimerait bien qu'on aille le nourrir aux toilettes. Non, mais faite vous une idée! C’est pire qu’un roman, mon amour, je t’aime, mais y'a dé fois, j’t’haie la face comme d'la marde!
Eh bien ce matin, ce sont les commentaires des manifestants pro-vie qui me travaillent les entrailles. On s’entend, je ne suis pas « pour » ni « contre » l’avortement, surtout si celui-ci est pratiqué à la maison avec un support à linge (ce qui serait évité si l’avortement était moins tabou). Je suis pour la liberté de prendre les décisions que l’on pense être le mieux pour nous. Peu importe ce qu’une femme décide de faire lorsqu’elle se retrouve enceinte, ce n’est pas à nous de décider! Après tout, on ne choisit pas ca selon qu’on veuille garder sa taille ou pas, allons donc, donnez-nous un peu de crédit!
Qu’on puisse aussi penser qu’il suffit de donner son enfant en adoption pour régler le problème concernant l’avortement me dépasse. Qu’on ose prétendre savoir mieux que la personne qui se retrouve enceinte (peu importe la raison, les conditions, son statut social, etc.), ce qui est bon pour elle, m'en dresse les cheveux sur la tête! Qu’une femme ayant subi un avortement ait de la difficulté à se pardonner (pour certaine oui, pour d’autre, non), j’en conviens, mais de là à supposer que celles qui donnent leurs enfants en adoption n’y pensent plus et celles qui décident de garder leurs bébés aient la vie facile, helloooooo le monde!
Je n’ai pas subi d’avortement ni ai eu à donner mon enfant en adoption, mais j’ai connu de près des femmes qui ont en subi (don une ayant subit un avortement fait par ma mère, à l'aide d'un support à linge, eh oui), certaines à plusieurs reprises et pour différentes raisons. J’en ai aussi connu plusieurs (surtout de ma génération) qui ont donné leurs bébés en adoption, à noter que je n’ai pas écrit « choisis » parce que pour la plupart, ce n’était pas une question de choix, mais bien d’obligation. Vous en avez tous parmi vous amies, fréquentations, collègues de travail; ce sont des personnes comme vous et moi, ayant dans la tête quelque chose qu’on appelle un cerveau ayant les mêmes facultés que le nôtre, qui ont aussi un cœur aussi gros que n’importe qu’elle autre être humain et qui ont eu à un certain moment de leurs vies, à faire des choix, à prendre des décisions pour leur bien-être et aussi bien souvent, pour celui du reste de leur famille. La plupart ont à garder ce secret de peur d’être jugées.
On a beau prêcher l’adoption comme solution, n’empêche qu’on méprise autant celles ayant eu recours à cette solution que celles ayant « choisi » l’avortement. On méprise aussi celles qui ont décidé de garder et de s’occuper eux-mêmes de leurs enfants. On les méprise encore plus si elles ont recours aux services sociaux. Et le mépris est amplifié si ces mêmes enfants ne sont pas élevés selon nos critères... quels avortons!!! Faudrait peut-être se faire une idée! Sérieusement, si on leur fichait la paix avec nos préjugés, nos croyances religieuses, notre statut social, etc.; c’est déjà assez difficile de se retrouver enceinte lorsque ce n’est pas prévu!
Vous avez eu la chance d’avoir une famille parfaite, d’aller aux études, de vous trouver un travail convenable avec un salaire adéquat, de rencontre l’homme idéal (genre, qui participe aux tâches ménagères), good! C’est beaucoup plus facile d’élever des enfants comme ça. Personnellement, dans de telles conditions, j’en aurais probablement eu une bonne douzaine!
Tsé, me semble que la vie est assez compliquée par elle-même. Si on se contentait de gérer nos vies au lieu d’essayer de dire aux autres ce qui est bon pour eux. Si vous tenez tant à régler ce problème qu’est l’avortement, pourquoi ne pas mettre votre énergie à essayer d’enrayer la pauvreté, la violence familiale et conjugale, les abus sexuels, à rendre l’éducation accessible à tous, à crée des emplois avec services de garderie gratuits, à égaliser les salaires entre hommes et femmes et j'en passe!
À M. Harper, je lui souhaite une grossesse nerveuse avec les nausées, le mal de dos, l’envie de faire pipi, les vergetures jusqu'aux oreilles et les regards de mépris! Et après ça, une maudite grosse montée de lait sûr!
Et à M. Alward, d'assister à l'accouchement de l'autre.
Et
Bravo, je souhaite que vous l'envoyez a Harper et son entourage, surtout celle nommé responsable du status des femmes
RépondreEffacerOuais! Rona Ambrose (responsable du statut de la femme a Ottawa) a une legere deficience intellectuelle et devrait s'enregister pour suivi a la plus proche clinique d'hygiene mental. Elle est pathetique!!!!
RépondreEffacerJ'approuve a 110% le contenu de ce blog. Tant qu'aux ultra-religieux (ils doivent se reconnaitre) qui sont plein de haine et de mepris envers tous ceux qui ne pensent pas comme eux... on se demande tout simplement pouquoi leurs parents ne les ont pas avortes eux-memes.