Phares excuse pour justifier la
paresse, la procrastination, l’inertie, l’incompétence, le manque d’ambition.
Phrase qui veut dire ne pas
s’attendre à rien de bien, de bon, de plaisant, comme-ci c’est tout ce qu’on
mérite.
Se contenter de peu… un signe de
faiblesse.
Peu importe le domaine, nous avons
droit à l’égalité, au respect, au meilleur service possible.
Lorsque l'on paye, de notre poche,
avec notre argent si durement gagné, un bien quelconque, on a le droit à la
meilleure qualité versus prix possible.
Lorsque l'on paye pour un service, il
devrait être fait dans le respect, la politesse et l’amabilité. Aucune excuse
ne devrait être acceptée pour un service minable même si l’on connait la
personne.
J’ai grandi à écouter ma grand-mère et ma mère se servir de
ce genre de phrase pour justifier tout…
mais vraiment TOUT!
Bien entendu, je n’y ai jamais cru, pour moi, cette phare manque de logique. Se contenter de peu, accepter d’être moins
que les autres… un instant!
J’ai toujours visé le plus haut
possible de l’échelle en sachant bien qu’en partant du bas, j’avais plus de
chance d’aboutir en haut de la barre du milieu plutôt qu’en dessous. Et si par
malchance, j’y aboutissais pour un moment, je doublerais d’effort pour y
remonter… parce que j’y ai droit!
Au risque de choquer quelques personnes de mon entourage, dans mon coin de pays, nous sommes les rois de ce proverbe.
Peu importe le domaine, nous sommes d’une tolérance qui parfois, frise le ridicule! J’avoue
que moi aussi, j’ai eu ma phase « ce n’est pas de sa faute, il n’a pas eu
de chance », mais j’en suis sortie. J’en suis sortie après avoir réalisé
que je n’ai pas eu plus de chance que le dernier de ces idiots sauf que moi, j’avais
pris les moyens nécessaires pour améliorer mon sort!
Je crois que j’ai droit au
respect. Je crois que j’ai droit à un service adéquat je crois que j’ai droit au confort au même
titre que n’importe qui…ce qui m’amène au sujet de ce bloque : la restauration.
Manger fait partie des petits
plaisirs de la vie. La population de ma région n’est pas énorme, mais malgré
tout,je crois que nous avons un nombre suffisant d’endroits où aller manger. De la cantine
du bord de la mer, au restaurant-minute jusqu'à la fine cuisine, je pense que nous en avons pour tous les goûts.
Malheureusement, comparativement à
la coiffeuse, l’esthéticienne, le
plombier ou encore l’électricien, qui doivent être certifiés jusqu'au dents avant de pouvoir s’afficher
comme tel ou même de penser à offrir le service, tout à chacun qui sait ouvrir
un rond de poêle sans se brûler au 3e degré, peut devenir restaurateur
et vous servir de la nourriture, peu importe la qualité!
Chaque été, c’est la même chose.
Je dresse une liste d’endroit à essayer et d’autres à y retourner, parce qu’on
connait et qu’on a aimé. Chaque été, je découvre de petits délices, mais aussi
des horreurs qui ne devraient pas avoir le droit d’opérer!
Comme le service à la clientèle n’est
pas toujours une partie de plaisir, nul besoin de vous dire que certaines
personnes ne devraient pas y travailler. Pour l’avoir fait une bonne partie de
ma vie et continue d’y baigner, je sais que ce travaille demande beaucoup d’imagination,
de patience et de tolérance et surtout, de la personnalité… ce qui n’est pas
donné à tous.
Nul besoin d’être Einstein pour
savoir qu’une expérience culinaire commence par l’accueil (ce que certain propriétaire
qui se regardent les pieds au lieu de saluer les clients, n’ont pas encore compris),
un service convenable et poli (nul besoin de dérouler un tapis rouge, servir, desservir,
etc. ), un bon repas bien préparé, à un prix convenable (3 crevettes = $, 6
crevettes = $$, crevette sur un filet mignon = $$$... logique, hein), un temps
d’attente normal (restaurant-minute = vite, fine cuisine = prend ton temps) et bien
sur, un minimum de confort et de propreté dans l’établissement.
Voici donc ma liste de petits délices de l'été 2014 mais aussi celles des conneries vécus dans des restaurants de
la région durant cette même saison.
Resto- connerie
no : 1
Terrasse "connu" de la région, populaire durant la période estivale.
Deux items disponible (non mentionnés)seulement à la liste du menu, (en pleine saison touristique). Le propriétaire s’impatiente
lors de nos choix.
Longue attente après le repas principal, table non desservie,
serveur s’étant tapé une longue jasette « voyage dans l’sud » avec les clients de la table voisine.
Apparition rapide du propriétaire à cette même table. Repart
en vitesse et ignore notre tentative d’attirer son attention. Élevons la voix
(poliment, genre excusez monsieur) en faisant de grands signaux, y arrivons
alors qu’il est à l’autre bout de la terrasse. Il nous demande en criant et sans s'approcher :
AVEZ-VOUS PAS ÉTÉ SERVI? Un peu gênés, nous répondons qu’on aurait bien aimé
avoir un dessert, mais que le serveur n’est jamais repassé.
C’est là qu’il nous répète à nouveau, comme des enfants en
train de se faire discipliner : AVEZ-VOUS PAS DÉJÀ ÉTÉ SERVI OUI OU NON?
Et nous de répéter (comme des fautifs) qu’on veut seulement
un dessert… ouch!
Alors il s’écrit, les
bras en l’air : ON POUVAIT PAS L’SAWOUÈRE NOUS AUTRES!!!
Nous avons eu droit à un morceau de gâteau déposé au centre
de la table avec le commentaire : CÉ L’DARNIÉ QUI RESTE! ON A SERVI PASSÉ
300 PERSONNES PIS ON VA ÊTRE OBLIGÉ DE FARMÉ PARCE QU’ON MANQUE DE TOUTTE, BLA,
BLA, BLA… et il est reparti en rouspétant!
Euh… s’cuzé le proprio, c’est à toi le commerce donc, je
crois que c’est à toi et non au client de le gérer adéquatement!
Resto- connerie no :2 :
Restaurant s’étant autoproclamé « fine
cuisine », le propriétaire s’est
improvisé « chef ».
Temps d’attente très long en raison du nombre de commandes pour
sortir.
Entrée à « saveur » de poisson, repas principal composé de 3 petites crevettes, quelques
morceaux de patates et carottes baignant dans du lait de coco au cari, et un peu
de riz blanc.
En état
d’hypoglycémie et ayant un urgent besoin de protéine, je dois partir chez moi avant
la fin du repas pour aller manger!
Réponse de la cuisinière-proprio à ma plainte (en privé)
concernant le prix, le manque de protéine et le haut taux de sucre, même naturel,
dans leurs plats : Le nombre de crevettes varie selon leur poids. Tous nos
aliments sont achetés de l'extérieur du pays, même nos légumes, donc très dispendieux.
Je devrais aussi aviser les restaurateurs de mon problème de
santé avant de passer ma commande au resto, etc.
Je lui mentionne n’avoir aucun problème avec les repas
comprenant une portion normale de protéine (viande, fromage ou autre) dans les
restaurants, donc inutile d’aviser qui que ce soit, elle me répond : Eh
women, you should own a business, you would know!
« Eh
women » doit être une marque de respect dans sa langue maternelle. Ayant
eu un commerce dans le service à la clientèle pendant de nombreuses années, jamais
je n’ai pu me permettre ce genre de langage.Vu son ignorance, on devrait lui dire qu’elle peut se
procurer dé pétates, dé carottes, pi du pouèssons ainsi que tous les aliments
nécessaires à la confection d’un cari, ou n’importe quel plat de la même
origine, ici même au Canada ? Le lait de coco venant de la Thaïlande se vend à l’épicerie locale, en vente à moitié prix, assez régulièrement.
Le
tiers monde, c’est un peu plus à la droite et aussi plus bas… sur la mappe!!!
Resto-connerie no : 3 :
Seule terrasse ouverte en ce beau dimanche midi d’été.
Ai déjà mangé à cet endroit une fois et le pain était ranci.
Reconnu pour sa bouffe plutôt passable et son attente très
longue sans raison apparente autre qu’une mauvaise gestion.
Avons tout notre temps, la température est parfaite. Prenons
notre courage à deux mains et nous installons sur la terrasse.
Profitons du soleil
pour nous taper une jasette… jusqu’à ce qu’on sacre de la musique tellement
forte qu’on ne s’entendait plus parler.
Demandons à la gentille serveuse (bravo à cette personne
dont je ne connais pas le nom et qui a su gérer la situation avec un sourire)
de bien vouloir baisser le volume, ce qu’elle approuvait en s’excusant de l’inconvénient.
Sa collègue l’avise en criant par-dessus la musique, qu’elle
n’en a pas le droit!
Je demande donc à
cette dernière pour parler au patron. Elle répond qu’il était occupé en cuisine.
Je demande alors s’il faut se rendre aux cuisines pour lui parler et elle
s’écrit sur un ton menaçant : OH NON, SI J’ÉTAIS J’OSERAIS PAS FAIRE ÇA!
Intriguée, je demande pourquoi. Elle se répète, encore
plus fort, encore plus menaçant.
On doit crier pour s’entendre, les clients de l’endroit nous
écoutent!
Je demande ce qui pouvait m’arriver en allant lui parler : allait-il
me tirer dessus?J
Elle nous lance alors ces explications: le patron peut juste
ouvrir ou fermer la musique, mais y peut pas la baisser. ON A PAS LE DROIT DE
TOUCHER AU VOLUME! Y’a des clients qui se plaignent que c’é trop bas pi y’en a
d’autres qui la trouve trop forte… ON PEUT PAS PLAIRE À TOUT L’MONDE! Si c’est
trop fort icitte parce que le « speaker « est à côté, y'on juste
à aller s’assire là-bas!
Au même moment, le volume de la musique diminua et elle se cru obligé de dire : ah, y’a dû trouver le bon piton…
Ça fait près d’une heure que nous sommes installés à cette table à téter sur de nombreux cafés afin de tuer l’temps. Pas question de changer de place!
Ça fait près d’une heure que nous sommes installés à cette table à téter sur de nombreux cafés afin de tuer l’temps. Pas question de changer de place!
Certaines personnes ne devraient pas ouvrir la bouche… on voit trop leur quotient intellectuel!
Resto-délice no : 1
Restaurant Le Cabernet, Lamèque , N.B.
Merveilleuse découverte!!!
Menu très élaboré.
De l’accueil, au service, à la bouffe, au décor, tous
étaient excellents!
Merci au propriétaire (et cuisinier), ce fut un plaisir de
faire votre connaissance. Nous avons apprécié notre repas et allons
certainement y retourner.
J’invite les touristes de passage dans la région et aussi les
gens de la région, à s’y rendre (sur réservations), ça vaut le détour!
Resto-délice
no: 2
Gastro Pub Chez Pépé, St-Simon, N.B.
Endroit charmant et confortable, jolie terrasse avec vue sur
la rivière
Toujours accueillant, belle ambiance.
Menu varié de poisson et fruits de mer, très intéressant.
Bon, prix abordable
.
.
À y retourner sans problème!
Resto- délices no :3
Cantine chez Coucouc, quai de Grand-Anse
Très bien situé près de la plage, on peut manger sur
place
Propriétaire très gentil et accueillant!
Menu de poisson, fruits
de mer et autres.
Belle assiette, bien remplie.
Prix plus qu’abordable.
On n’y retour chaque année… pour le plaisir.
Bon à savoir
RépondreEffacerEt je peux confirmer en tant que temoin pour le resto-connerie numero #3!! Le volume etait fort mais le QI de certaines personnes y travaillant, c'etait pas fort!
RépondreEffacerWow, Annette. Du blog au magazine, si le cœur t'en dit. Belle critique constructive. Merci pour les recommandations. Keep on trucking!
RépondreEffacerMerci! Tu crois que je pourrais me trouver une job comme critique alimentaire...ou bedon, critique tout court? :-)
RépondreEffacerDéfinitivement! Tu vas à l'essentiel et tu as du style.
EffacerMerci pour l'information je vais essayer les restaurent que tu propose.
RépondreEffacerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
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